CARTHAGÈNE ET PLAYA BLANCA



On arrive à Carthagène des Indes comme des fleurs, on ne sait pas on va dormir, et il fait nuit.
Entre le terminal de bus et le centre-ville, t'en as pour 1h de taxi, on était scotché aux vitres essayant de distinguer la ville dans la nuit. On voit des constructions titanesques, des pyramides avec des pharaons, un château ... Non ce ne sont pas le patrimoine historique de la ville, mais des Motels. Naïvement, on demande le prix (pourquoi pas dormir dans une pyramide après tout). Notre aimable chauffeur, nous explique la différence entre un "Motel" et un "Hostel", un motel, c'est pour les amoureux nous dit-il... Évidemment, on n'est pas concerné ! 

On arrive dans le quartier de Getsemani, on fait un petit tour avec nos 20kg pour trouver notre abri pour la nuit. Finalement, on choisira le dortoir de Getsemani Hostel. Climatisé, c'est important à Carthagène avec la chaleur de malade qui fait, c'est propre, ça manque peut-être un peu de charme, mais on est bien ! 

Le lendemain, après avoir pris notre temps, et skyper avec les filles (Margaux, Jeanne et Aurore, on vous aime) on est partie en quête de la Bodega de Carthagène (le port) pour étudier le moyen de visiter les îles alentours. C'était compliqué d'essayer de négocier parce qu'on était en plein cagnard... Et les tarifs étaient extrêmement chers. 
Finalement, on est partie sans savoir ce qu'on ferait demain. On a marché dans la vielle ville entouré de muraille, très belle et très chaude. 
C'est très poétique comme ville, colorée, avec plein de Street art, plein de vie, plein de touristes aussi. Après Minca et Palomino, on a l'impression de retourner à la civilisation. Pas de problème d'eau, ni d'électricité, du wifi partout, et une diversité dans la nourriture très agréable. On a trouvé un burger king, ni une ni deux, nous voilà whopper à la main, ça fait du bien de manger autre chose. 

   

   

   

   

   

   

   

   

      

   

   

   

Faute de moyen, on partira pour Playa Blanca sur l'île de Barú 2 jours plus tard. On choisira d'y aller par la terre en bus et en moto-taxi pour la modique somme de 12 100 $ aller (contre 55 000 en bateau). On nous a vendu Playa Blanca comme LE paradis de la côte, sable blanc, mer calme, jet ski à gogo et tourisme a fond, avec Sophie, on est d'accord pour dire qu'on a vu mieux mais c'était sympas. On dormira dans des hamacs pour rien du tout ( chez Pipocho's) . 

La seule ombre au tableau, c'était ma petite colique & les sanitaires. Toilette et douche au même endroit, en plein air, entouré par 4 parois de bois, ce n'était pas si simple, tu remplis un seau d'eau de mer que tu mets dans la cuvette parce que, non, il n'y a pas de chasse d'eau. 

   

   

   

   

   

   

   

Le soir, après une pizza trop salée cuite à la poêle, on partira en quête des lucioles du Rio. 30 min de marche nous a-t-on dit, nous voilà partie, dans le noir, avec les mosquitos à la recherche du Rio. On n'y parviendra pas, dissuadée par des locaux qui voulaient nous vendre leur tour en bateau. Très déçue, et pleines de piqures qu'on est rentrée se coucher dans nos hamacs. L'orage a grondé toute la nuit et ça s'est poursuivi le matin. Il fallait voir la pluie tombée sur la mer, c'était superbe, on a contemplé ce spectacle toute la matinée. 
On est repartie en bateau "collectivo" pour 15 000 $. Finalement, on s'en sort bien dans le budget. 

On prendra l'avion le lendemain pour Medellin, plus rapide et moins cher que le bus.


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