On a longé le bord de mer un moment, on a traversé plusieurs rios avant d'arriver à Palomino. On a pris un moto-taxi pour aller à l'auberge. Mais comment vont-ils faire avec nos super sacs de 20kg ? Ni une ni deux, le sac devant, toi derrière et c'est partit pour le Sexto Sentido. On passera quelques nuits dans le dortoir d'Alisson et Olivier, deux français fort sympathiques dont on recommande vivement la cuisine française !
On a fait la descente du Rio Palomino en bouée, une ballade de presque 3h entourée de montagne magnifique à la fraîche et au calme.
Puis on a passé un entretient à Finca Escondida, un hôtel au bord de la plage, et on a commencé un mardi. Sophie en serveuse et moi à la réception. Au début, c'est quand même pas évident entre la langue, les informations à retenir... Mais tout le monde a été hyper gentil et patient. En moins de 2 jours, on était opérationnelle ! Certaines personnes ont même cru que c'était notre métier.
On a passé 4 semaines à Finca, et on a rencontré des personnes formidables. On s'est liée d'amitié avec nos compagnons de travail, avec des gens qui passaient par là (Giada, Jessica, Noémie & Marius, on vous aime) ... J'ai eu l'occasion de tester le surf, de boire beaucoup d'eau de mer et de ne jamais réussir à monter sur la planche, pendant que Sophie se marrait sur son transat, a l'ombre des cocotiers.
On a été invitées à 2 anniversaires, dont les 1 an de Rosalia, la petite fille de Nilda. Une fête incroyable, tous les enfants du village qui dansent, jouent et courent partout au milieu des poulets. Tout le monde est sur son 31, chaussures qui brillent, robes et coiffures de princesse, et toi, tu arrives en short et en tongs avec les cheveux pleins de sable. On n'a pas osé prendre l'appareil photo et on regrette vraiment, mais c'est un moment qu'on n'est pas prête d'oublier.
Pas de grasse mâtinée à Palomino, entre le chant
du coq qui fait écho dans tout le village, et la chaleur du toit de tôle
ondulé, on est debout dès 7h. On a dormi en dortoir avec 2 autres
volontaires : Jonathan (Aka Johnny) et
Santiago. Johnny a été un peu chamboulé par l'arrivée de 2 nanas dans son
domaine. (si je dis son "domaine ", c'est parce qu'il étale ses
t-shirts un peu partout.) Santiago qui vient de Santiago du Chili, nous a
fait un accueil de princesse. C'est un rêveur éveillé, toujours heureux,
toujours en train de répéter "buena onda",
"maestro loco", "maldiction", "surfear",
"que bonita esta niña" et la plus fameuse de toutes
"tengo hambre"!
Parfois, il y a des petits problèmes d’eau et d’électricité, ce qui devient un peu problématique quand tu sors de la mer le maillot remplit d’algues ou que tu dois faire le service du soir dans le noir le plus total.
Le petit plaisir, c'est de prendre ton petit-déjeuner sur le sable en regardant les vagues. Les vagues d'ailleurs sont sacrément forte, c'est parfois assez dangereux de se baigner.
À Palomino, on a testé la disconight, LA sortie du samedi soir et on n'a pas été déçu ! Si comme moi, il n'y a que tes bras qui s'agitent sur le dancefloor, ici, ils ont le rythme dans la peau et ça ne rigole pas. C'est collé/serré à mort, sans complexe...
Le truc moins bien, c'est les mosquitos, mouches de sable... Tous ces trucs qui piquent, et qui te donnent juste envie de t'arracher la peau !
Parfois, il y a des petits problèmes d’eau et d’électricité, ce qui devient un peu problématique quand tu sors de la mer le maillot remplit d’algues ou que tu dois faire le service du soir dans le noir le plus total.
Le petit plaisir, c'est de prendre ton petit-déjeuner sur le sable en regardant les vagues. Les vagues d'ailleurs sont sacrément forte, c'est parfois assez dangereux de se baigner.
À Palomino, on a testé la disconight, LA sortie du samedi soir et on n'a pas été déçu ! Si comme moi, il n'y a que tes bras qui s'agitent sur le dancefloor, ici, ils ont le rythme dans la peau et ça ne rigole pas. C'est collé/serré à mort, sans complexe...
Le truc moins bien, c'est les mosquitos, mouches de sable... Tous ces trucs qui piquent, et qui te donnent juste envie de t'arracher la peau !
Sinon on a mangé beaucoup de riz et de patacon (banane frit) et on n'aime toujours pas ça. On voulait tellement manger autre chose que Sophie a proposé de cuisiner pour tous le staff un midi, soit 20 personnes... Imaginer le nombre d'ails et d'oignons que j'ai dû éplucher en tant qu'"ayudante cocina"! Mais ça valait vraiment la peine. Au menu médaillon d'agneau mariné, ratatouille, patate à l'ail et confiture d'oignons, le tout mijoté pendant 4h au feu de bois.
Quand on ne travaille pas, on s’amuse dans les vagues avec les enfants qui essayent de nous faire peur en jouant au requin, on les regarde surfer, ils sont impressionnants, ils sont plus forts que les adultes. On se balade, on se la coule douce et Sophie, parfois, file un coup de main au service.
Nos day off nous ont permis de visiter TAYRONA, ce superbe parc naturel plein de plage sublime, ou tu ne peux pas te baigner parce que c'est trop dangereux... Il y a parfois même un panneau qui te dit "qu'ici plus d'une centaine de personnes sont mortes noyées" ce qui est assez dissuasif. On y a été à cheval, sur des chemins escarpés, on avait l'impression d'être perdue sur l'île de Jurassic Parc, c'était superbe. Notre guide qui criait "VOY" pour signaler notre arrivée sur certains passages à sens unique. Par contre, les installations pour le dodo, ce n'était pas terrible. Pour le retour, on a fait une partie à pied et une partie à cheval, seule avec nous-même... Criant nous aussi "VOY" de peur qu'un convoi d'ânes et de chevaux arrivent en face. Le problème, c'est quand on te répond "VOY VOY VOY" là, tu ne sais pas si tu dois y aller ou si tu dois attendre...
Pendant les 3 jours de la compétition de surf organisé par Santiago, on a pu en voir une partie à Casa Grande, ça faisait du bien aussi de changer d'air. On était triste que Juancho et Yefer ne gagnent pas dans la catégorie junior.
On s'est fait des nouveaux amis de
Medellin (à prononcer "Mets des
jeans") Nicolas, Ximena et
Felipe. Super buena onda, on a appris plein de gros mots en
mangeant une pizza et en buvant de l'aguardiente. On ira leur rendre
visite dans les prochaines semaines.
Lors de notre dernière soirée à Palomino, Daimer un ami de Finca nous propose d'aller pêcher à 5h du matin avec son père. Sophie saute sur l'occasion directe, elle qui a vécu sur un bateau, rêve de ce moment depuis qu'on est arrivée sur la côte. Le rendez-vous est pris, on se lèvera à 4h pour cette nouvelle expédition.
Après une petite promenade de santé de 30 min dans le noir, dans le sable à se faire dévorer les jambes par des puces de sable, et à se faire aboyer dessus par 3 chiens, nous voilà arrivée en vie au niveau des lanchas, là où le Rio Palomino rejoint la mer. On a vu plusieurs bateaux de pêcheurs partir, et quelle aventure ! Passer du Rio très calme, aux énormes rouleaux de la mer, ça n'a pas l'air simple. Finalement, ça s'est super bien passé, tu sens qu'ils maîtrisent. Nous voilà parties en haute mer, avec le levé du soleil et la Sierra Nevada. Un moment magique, c'était superbe. On a observé les pêcheurs remonter les filets, au gré des vagues, on les a aidé à défaire le poisson quand on pouvait, et là, j'ai commencé à avoir le mal de mer...
Je pourrais vous parler des heures des nos amis Santiago, Alba, Nilda, Andersson, Juanca, Estelle, Nari, Javier, Daimer, Saoul, Alex, Elisabeth, Ever, Juancho, Yefer, Daniella, Julieth, Rubiela, Katherine, Victor...
Retrouvez toutes les photos des nos amis de Finca en cliquant ici
Mais vous ne comprendriez pas. Ça nous a arraché le cœur de partir, on a pleuré, mais on était tellement heureuses d'avoir pu partager ces moments là avec eux.
Pour voir le film de Palomino c'est ici
