VILLA DE LEYVA / Juillet 2016



06 juillet
On a parlé avec Maria toute la matinée, d'abord de nos traductions puis de son association. Enfin, on est partie, on a pris un taxi et un bus direction Villa de Leyva. C'était un mini bus à moitié vide, on en a profité pour s'installer chacune d'un côté. Dès le premier arrêt, on a vite compris qu'on ne partirait vraiment que lorsque le mini bus serait plein. Le copilote, portière ouverte, racolait les gens, criant "Villa de Leyva, Villa de Leyva!"

Une fois complet, le voyage pouvait commencer.
Entre deux sommeils, on a pu observer des paysages montagneux superbes, ça faisait du bien de voir du vert partout.


  

On est arrivée à villa de Leyva et on a pris un taxi pour aller dans notre auberge de hippie où l'on fait de grands feux de joie. Un peu excentrée de la ville.
Il avait plu toute la journée et l'accès à notre auberge sur les 500 derniers mètres était impossible en taxi. On finira à pied sur une pente bien pentue avec nos 20kg chacune dans la nuit noire. 
Arrivées enfin, on devine une vue magnifique sur la ville éclairée (c'était le critère de choix pour cette auberge qui bien que loin de la ville, jouissait d'une magnifique vue avec des chambres pas chères avec balcon)
Une femme très sympathique nous accueille et nous montre notre chambre, mais là, grande déception... Des lits durs comme du bois et surprise, on ouvre le rideau de la fenêtre et dernière un mur !!!

Après cette désillusion, nous nous concertons et le critère de la vue n'étant pas respecté, l'auberge déserte et pour finir loin de la ville 2,5km on décide de redescendre pour chercher autre chose. On demande un taxi à la jeune femme et elle nous répond qu'il n'y a pas de taxi après 19h. 

Du coup qu'à cela ne tienne vamos à la ciudad dans le noir avec Chicho (un des nombreux chiens sans famille qui nous a adopté) et qui nous a montré le chemin jusqu'à la Plaza Mayor. Au bout de 2km, les 20kg se font ressentir. 

On tente une première auberge mais celle-ci est complète, la suivante, pas dans notre budget de voyageuse, on repart et là, on tente Hospederia Colonial. Une petite dame dans tous les sens du terme nous accueille, et bingo, elle est parfaite : patio, jardin fleuri et une petite chambre avec douche + baignoire ainsi que de l'eau chaude le tout dans notre budget. Après ces mésaventures, on décide d'aller dîner. On va se balader dans un premier temps autour de la Plaza Mayor, on se dirige dans un petit restau avec une très belle terrasse. Ce soir on a décidée de se faire plaisir, ce sera le restau du mois un peu hors budget, mais on veut des légumes, du poisson et du VIN. Au menu ceviche de crevette et en plat crevette saute à l'ail et légumes sautés. Après ce bon festin au dodo dans un bon lit moelleux. 

  


07 juillet 
La nuit a été parfaite mais le réveil un peu bruyant, eh oui en Colombie il y a de jolis patios, de jolies petites chambres autours mais pas de fenêtres. Et nos petits colombiens ne sont pas des plus discrets lorsqu'ils parlent idem à notre chambre de Bogota les réveils sont un peu violent. 
Passez cela nous retrouvons Astrid et Franck, on prend un café et en avant pour aller voir le petit Jésus sur la montagne que l'on distingue à peine lorsque nous sommes en pleine ville. 
Première randonnée pour le plus grand plaisir de notre marathonienne, Sophie quant à elle est motivée mais cela se distingue moins bien. 
On a commencé à grimper et le mot est faible. Une alternance de marche et d'escalade. Nos petits copains après 1h sont presque en haut mais ils ne savent pas qu'Aurélie est accompagnée de sa vóvó mais on a un an pour monter dixit Aurélie. Du coup, on y va tranquille le tout est d'arrivé en haut. 
1h10 de montée et nous voilà devant le petit Jésus enfin "un des" car on en croise un peu partout mais celui la se mérite, vóvó a réussi et ce n'était pas gagné. 

On voulait prendre de l'altitude, on en a pris ;-)




            


On redescend avec légèrement plus d'aisance mais ce n'était pas non plus sans difficulté,  sachant que c'était limite de l'escalade à l'aller.

Déjeuner typique bien mérité une soupe d'épinard, riz, salade, poisson frit, et pour le dessert pâte de fruits avec un fromage sans goût. 
On ne sait pas si c'est l'altitude mais les goûts sont vraiment très différents. 

Coupe d'Europe oblige, les Français étant en demi-finales, nous voilà partis pour aller voir le match dans un petit bar local. On vous garantit qu'on a mis l'ambiance. 
Pour fêter la victoire, on a été dans un vignoble goûté le vin local. Après une petite marche, on arrive, on goûte, et a l'unanimité les 4 vins testés sont ignobles. Entre un qui a le goût de la cerise ou l'autre une odeur nauséabonde. 




          

          




Retour en ville nos amis nous proposent de nous faire à manger dans leur auberge. On passe par l'épicier, le primeur et le supermercado. 
Et c'est reparti pour une petite marche de 20 min de grimpette jusqu'à leur auberge. On passe devant des poulaillers avec des cocottes couchées en haut des arbres. On arrive dans un endroit charmant avec des petits cabanons sur les hauteurs de la ville. 
On s'installe, on fait un guacamole avec les moyens du bord pour l'apéro et on se cale dans les hamacs. Un super moment au calme où l'on fait la connaissance de deux filles de Denver et d'un allemand aigri de l'après-midi. 
On redescendra avec nos frontales vers la ville. 

08 juillet 
Nos amis devaient prendre le bus pour San Gill à 10h, ne voulant pas se presser, ils partiront vers 13h. Du coup, direction une petite pâtisserie pour prendre un café et un gâteau en guise de petit-déjeuner. On n'a pas été dessus, c'était excellent. 
Aujourd'hui commençait la Feria du Caballo, un festival de dressage à la colombienne. On a déposé nos amis au bus qu'on prendra également le lendemain et nous voilà parti à la feria. 


  

              

  

  

C'était génial, que des cowboys partout des purs-sangs splendides et un énorme barbecue d'agneau. Nous avons assisté à de nombreuses démonstrations de dressage, chevaux montés uniquement par des hommes. Cette première journée étant consacrée à une sorte de trot sur place extrêmement rapide. C'était magique à voir. On a fait une pause architecturale vers 16h pour aller voir la Casa Terracota d'Octavio Mendoza. Magnifique construction de 500m2 en argile puis nous sommes reparties à notre Feria jusqu'en début de soirée pour finir par une pizza et la préparation de nos sacs pour notre prochaine étape : Barichara




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